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Photo du rédacteurCaroline Bodolec

Rémi - Portrait Tambour

Dernière mise à jour : 30 mai 2021

Certaines rencontres relèvent de hasards merveilleux ou de synchronicités mystérieuses. C’est ainsi que ma route a croisé celle de Rémi, au détour d’un festival en Espagne, alors que nous ne pouvons, ni l’un ni l’autre, être qualifiés de fêtards aguerris.

Rémi fait partie des enseignants humbles qui rayonnent la profondeur de ce qu’ils ont à transmettre. Il accompagne, avec justesse, bienveillance et générosité, ceux et celles qui cheminent vers leur lumière lors de séances de méditations collectives et d’accompagnements individuels. Les voyages qu’il propose ne requièrent pas forcément le son du tambour mais transportent toujours exactement là où nous avons besoin d’aller.

N’hésitez pas à essayer les méditations / voyages proposées en accès libre sur son site à la fin de l’article (j’ai récemment fait la méditation “Histoire de vie”, c’était magnifique).


Je vous laisse découvrir dans ce portrait la rencontre de Rémi avec la peau de vache écossaise Highland de son tambour et les conseils avisés qu’il propose aux débutants.



Crédit Photo : Rémi


Rencontre

  • Décris-nous ta première rencontre avec le tambour et avec ton tambour.

J'ai rencontré le tambour, à travers les voyages chamanique avec des amis et par un stage. L'animateur vendait des tambours synthétiques. Ça m'a permis de commencer. Puis, j'ai ressenti le besoin d'un “véritable” tambour. Ne connaissant pas de personne qui en réalise sur mesure, je me suis décidé à le fabriquer. En discutant avec une collègue, elle m'a appris que son mari savait en confectionner. Il m'a emmené choisir la peau dans une tannerie. Lors de la visite, il n'y en avait aucune qui me parla, jusqu'à ce qu'à un moment je m'arrête et dise : “c'est elle”. La patronne m'a appris que c'était une peau de vache écossaise Highland. J'ai toujours aimé les vaches. La fabrication s'est faite dans la joie et la gratitude, en connexion avec l'animal et la nature. La mailloche a été importante également.


  • T’es-tu posé la question de ta légitimité à utiliser cet instrument ?

Je me suis, bien sûr, posé la question de la légitimité. Je suis accompagné par un chaman et d'autres guides qui m'enseignent et me soutiennent. Depuis plus de trente ans, je voyage avec les animaux et plantes totems, et d'autres alliés, pour moi et pour d'autres personnes.


Ta pratique

  • A quoi ressemble ta pratique du tambour ? Que ressens-tu quand tu joues ?

J'aime jouer du tambour, car il y a une notion de jeu, de danse, de cocréation. J'accompagne de nombreuses personnes en voyages intérieurs. Le tambour demande parfois à être présent physiquement et c'est plaisant. Régulièrement il s'invite simplement en énergie, et je le vois qui joue à côté de la personne pour l'aider à trouver son rythme sur son chemin de conscience. Le voyage intérieur est une expérience de connection à son âme, à son histoire, à la nature et à la Vie. Il apporte des compréhensions, des soins, des transformations... Le voyage est ancré dans le corps afin que les bienfaits soient durables et que les progrès soient manifestes.


Plus généralement

  • As-tu des conseils pour les débutants ?

Sans doute, l'apprentissage du tambour se fera mieux en étant guidé, accompagné, par une personne d'expérience. Chacun-e peut jouer du tambour et l'apprivoiser, développer sa sensibilité à cet ami qui aide à se concentrer et à accéder à son intuition.

C'est pourquoi je l'utilise parfois dans les méditations de groupe que j'anime, il accompagne aussi volontiers un chant libre. J'aime jouer à plusieurs. Avant de se lancer dans l'aventure du tambour, je recommande un temps de centrage ou de méditation, même bref, pour se disposer à l'écoute de ses ressentis et mieux profiter du cadeau du moment présent.


Les méditations que je propose contiennent un moment d'ancrage corporel et souvent une invitation au voyage. Elles se trouvent en accès libre sur le site : https://www.aucoeurmeditation.com/


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