Cette fois je vous propose un post / newsletter en deux temps : d’abord des nouvelles concrètes sur une rencontre à venir, le lancement des séances individuelles et un podcast où Julie m’interroge sur le tambour, et dans une seconde partie un texte sur l’amour de soi inspiré par ma nouvelle bible, La Voie du Sentir de Luis Ansa.
Bonne lecture !
Les Nouvelles
Soirée présentation
Le vendredi 25 mars je présenterai mon livre La Fille Au Tambour à la Librairie-café Menta à Ossès (64) à 19h, suivi d’une initiation à la médecine du tambour qui prendra la forme d’un voyage au tambour. (Prix libre, réservation conseillée)
Cette librairie est un petit coin de paradis que je ne peux que recommander à celle.eux qui passent dans le coin.
Séances individuelles
Depuis le temps que je tourne autour de cette idée, il était temps ! J’ai compris qu’il était devenu indispensable pour moi de proposer des séances au tambour pour accompagner celles et ceux qui en ressentent le besoin ou l’appel. En 1h30 nous pourrons explorer votre problématique du moment au sein d’un espace sacré et avec l’aide de la médecine du tambour.
Info et réservation : https://www.lafemmeautambour.com/rencontre
Podcast
Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, dans le podcast Pérégrinations d'une Apprentie Chamane de Julie Philippon nous évoquons le roman La Fille Au Tambour, mon parcours, comment on peut se retrouver bloquer pendant longtemps suite à une mauvaise rencontre, l’importance de savoir ce que l’on fait quand on ouvre un espace de guérison avec le tambour et plein d’autres sujets passionnants.
Lien pour écouter : https://unpontentredeuxmondes.com/podcast/episode-4-le-tambour-un-objet-sacre/
Fabrication
J’ai bien repris la fabrication des tambours, à mon rythme. Par contre je ne prends pas de nouvelles commandes, j’attends de vider mon carnet déjà bien plein. N’hésitez pas à me contacter en avril-mai pour de nouvelles demandes.
Le texte inspiré
Un chemin d’Amour
Photo de Julie BeYou
Tant que nous serons en conflit contre nous-même, les guerres persisteront. Nous n’avons pas appris à nous aimer. Nous avons appris a vouloir être et faire plus, toujours plus, toujours mieux. Cette insuffisance imprègne notre culture et notre mode de vie. S’aimer ne s’apprend pas dans un livre, ni dans un stage ou en un instant de grâce porté par une méditation ou un soin. S’aimer vraiment, profondément, complètement est un chemin et nécessitera pour beaucoup d’entre nous une vie entière.
Aimer notre corps, chaque parcelle, chaque cellule.
Aimer nos cicatrices, nos blessures, nos défauts, nos erreurs.
Aimer notre imperfection, notre humanité, notre faiblesse.
Aimer notre lumière, notre puissance, notre force.
Aimer c’est reconnaitre, accepter. De beaux mots. Mais concrètement ? Concrètement, il me semble qu’aimer c’est prendre soin.
On peut aller voir tous les thérapeutes du monde, si on ne sait pas prendre soin de soi, l’amour de soi ne se manifestera pas.
Pour prendre soin je peux masser, étirer, nourrir. La clé réside sans doute dans l’attitude : l’écoute et l’attention. J’écoute mon corps et je lui offre mon attention. J’écoute mes émotions et je leur offre mon attention. Alors ils me diront ce dont ils ont besoin.
Quand je rentre fatiguée de ma journée, plutôt que de m’affaler devant une série, je déroule un tapis de yoga et j’offre à mes membres cet espace d’expression. J’observe les pensées qui s’agacent de cette fatigue qui m’empêche de faire tout ce que mon mental voudrait faire. J’honore mon corps qui me permet déjà de faire, de vivre, de sentir tout ce que je fais, vis, sens. Plutôt que d’exiger plus, j’écoute mieux.
Quand j’entends en moi des pensées jugeantes ou piquantes, je les transforme en encouragements. Chacune de ces pensées est une occasion de reconnaître une partie de moi qui a encore du mal à aimer. Je l’accueille avec compassion. J’y reconnais l’enfant blessée qui vit en moi et qui réclame mon attention. Je la lui offre. Comme un câlin de pensée.
Prendre le temps de ce retour à soi n’est pas égoïste ou futile mais nécessaire. Parce qu’on ne peut pas aimer vraiment autrui si on ne sait pas s’aimer. L’amour est un débordement. C’est l’amour que je crée à l’intérieur qui déborde pour ruisseler jusqu’à l’autre. Il n’est pas question de se forcer ou de se sacrifier. Mais de laisser l’amour se répandre comme les rayons du soleil.
Luis Ansa dans la Voie du Sentir, par la plume de Robert Eymeri, parle d’être « Aimant », dans le sens d’aimer mais aussi d’aimanter les sensations, qui sont, pour lui, la nourriture essentielle de l’être. Nous pourrions aussi affirmer que l’Amour qui vibre en soi aimante l’amour et tout ce qui est positif en l’autre. C’est ce que ce peintre qui refusait d’être considéré comme un maître spirituel explique dans un chapitre sur l’alchimisation du négatif. Si j’ai une attitude positive à l’égard d’autrui, je fais ressortir ce qu’il y a de positif en lui.
Face à la folie du monde, apprenons à nous aimer et à prendre soin de nous.
Inspirations du jour
Musique (pour se bouger le popotin et retrouver de la légèreté) : What Can I Say - Outback
Podcast (parce que oulala ça explique tout) : Arouna Lipschitz : Mars & Vénus, la danse du masculin-féminin dans Métamorphose Podcast
Livre (au cas où vous n’auriez pas compris que j’adore ce livre) : Luis Ansa - La Voie du Sentir
Ravis de revoir cette belle énergie
merci du partage