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Photo du rédacteurCaroline Bodolec

Yogidille - Portrait Tambour

Idi incarne pour moi la Femme Sauvage, féminine, libre, passionnée. En haut d’une colline, dans la forêt ou en pleine ville, tambour à la main, Idi chante. Entre la femme et l’instrument, il y a symbiose.

J’étais curieuse d’en apprendre plus sur la pratique de cette hongroise professeure de Yoga et organisatrice de soins sonores installée à Cannes, et de le partager avec vous. Idi m’a donc transmis ces quelques mots et de nombreuses photos qui en disent, au moins, tout autant que les mots.

Nous ne sommes pas encore rencontrées en vrai, mais le tambour qui nous relie me donne l’impression d’avoir une sœur à découvrir !

N’hésitez pas à aller faire un tour sur son compte Instagram, son doux sourire et ses mantras sont un véritable baume pour le cœur.




Rencontre

  • Décris-nous ta première rencontre avec le tambour

Lors de mon voyage au Pérou dans la vallée sacrée j’ai pu rencontrer un chaman qui m’a donné un tambour dans la main pour que je l’accompagne pendant qu’il jouer sur flûte amérindienne... c’était la toute première fois que j’ai tenue un tambour dans la main... mais je ne sentais pas que il était fait pour moi...


  • Comment as-tu appris à jouer toi-même du tambour ?

J’ai commencé à jouer sur mon tambour intuitivement puis j’ai pu rencontrer mon maître de percussions il y a un an, Karma Pema Dorje qui m’a enseigné des techniques différentes et la transe percussions... Cependant parfois intuitivement j’utilise des frappes sur le cadre…



  • T’es-tu posé la question de ta légitimité à utiliser cet instrument ?

La légitimité n’était pas une question... mais plutôt attendre le bon moment et le bon instrument... je suis persuadé que quand tu es prête le tambour apparaît et que c’est le tambour qui nous choisit, ou plus précisément l’animal... C’est ainsi que mon chemin m’a amené vers la femme au tambour...


Ta pratique

  • A quoi ressemble ta pratique personnelle du tambour ?

J’utilise le tambour pour accompagner les mantra que je j’écris ou je traduis en français et on est inséparable lors de mes retraites & voyages sonores. La trans percussion je pratique avec des cercles de tambour en Hongrie


  • Où joues-tu du tambour ?

Je joue du tambour partout... devant une roulotte... dans la voiture, sur les falaises de l’ Étretat ou la dune du Pilat... avant de dire oui le jour de mon mariage, pendant mon voyage de noce, au lever et au coucher du soleil à Cannes... à la fin de mes voyages sonores...





  • As-tu une ou des anecdotes significatives / surprenantes à partager ?

J’ai deux anecdotes à vous partager:


le premier s’est passé à Cannes, dans la forêt de la croix des gardes. J’étais en train de chanter un mantra sikh avec une amie et le garde forestier nous a interrompu en nous signalant que les instruments de musiques n’était pas autorisés dans la forêt et qu’on ne pouvait pas les jouer librement... je n’ai pas lutter contre sa décision mais cette conscience m’a profondément attristée...


La deuxième... c’était lors d’une trans percussion... j’ai dû « subir » une « dilatation des cellules » car mon pantalon s’est déchiré et la bretelle de mon haut s’est détachée... j’ai failli me retrouver nu... c’est que le tambour qui m’a couvert... je me sentais libérée...


Plus généralement

  • Que représente, pour toi, le tambour ?

Le tambour pour moi est le baromètre de mon rythme cardiaque.

La peau est comme une deuxième vie pour l’âme de l’animal qui n’a pas mourut que pour devenir un instrument...

J’ai également un framedrum végétal. Ce n’est pas la même énergie...


J’honore la présence de cet être à chaque fois que je le joue 🙏


  • Selon toi, n’importe qui peut-il jouer du tambour ?

Je pense que tout le monde peut jouer le tambour... mais tout le monde n’a pas la vocation de guider les autres avec...

C’est la voix ~ voie du cœur


Pour en savoir plus sur Idi :





Les photos de ce portrait m'ont été transmises par Idi.

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